Queersicht Festival de films LGBTI de Berne 2017

Le festival de films LGBTI de Berne offre du 2 au 8 novembre un programme bien rempli avec des projections de films, discussions et autres manifestations captivantes.

Ce lien mène à l’achat de ticket.

Dépassé par tant de choix ? Pas de problème ! Notre guide pratique sur tous les points du programme concernant les trans* ce trouve ici.

Apricot Groves

Aram qui a passé sa jeunesse aux Etats-Unis se rend en Arménie pour, avec son frère, y préparer son mariage. Aram doit aussi se présenter au père de sa fancée. Malgré sa méfance, celui-ci ne sait pas qu’Aram est trans*. Ce film nous touche par une tendre histoire de famille et d’amour et de merveilleuses vues d’Arménie

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Nouvelle orientation du projet Trans-Fair

Le projet Trans-Fair entre dans une nouvelle phase. Après une phase exploratoire de deux ans, le projet est doté d’un nouveau chef de projet et entre, avec beaucoup de soutien du comité et de la communauté, dans la phase finale.

Il y a trois mois environ, le comité de TGNS a décidé de remettre au concours la direction du projet Trans-Fair, d’entente avec le Bureau fédéral de l’égalité (BFEG). Durant les deux premières années du projet, beaucoup de travaux de base ont été effectués. Ceux-ci seront menés à terme lors de la phase finale à venir, qui durera environ six mois. D’autres mesures d’accompagnement devraient offrir une solution durable pour les nombreux problèmes des personnes trans dans le monde du travail. Le but du projet reste le même : en substance, accroître la sécurité de l’emploi des personnes trans* lors de la phase du coming-out et faciliter la réintégration dans le monde du travail.

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Brochure d’information du TGNS pour les Trans*: maintenant aussi en français

Elle est enfin là – la version française de notre brochure d’information : «Trans*
– brochure d’information rédigée par des personnes trans* pour les personnes trans*
et pour toutes les autres».

La brochure de 80 pages contient beaucoup d’informations importantes et actuelles
sur des sujets spécifiques aux trans, entre autres :
– Coming-out
– Trans* dans différentes phases de la vie
– Proches de personnes trans*
– Possibilités médicales
– et la situation juridique en Suisse

La brochure s’adresse avant tout aux personnes trans et aux personnes non-
binaires au début de leur parcours. Par ailleurs elle présente des informations pour
les proches, les amies et amis, les enseignantes et enseignants et les collègues de
travail qui aimerais être mieux informés sur le sujet Être-Trans*.

Nous envoyons volontiers la brochure gratuitement aux personnes intéressées.
Veuillez la commander au . La brochure est disponible en télechargement içi.

Un petit don pour le port ou pour un soutien général du TGNS nous réjouirais
énormément !

Nouveau directeur chez TGNS

Depuis juillet, Omar Blangiardi est le nouveau directeur chez TGNS. Il a 37 ans et vit à Berne. Omar a d’abord appris le métier de polygraphe avant d’étudier à l’Institut d’art de l’Haute école d’art et design de Bâle. En 2015 il a obtenu le CAS «Kulturmanagement Praxis» à Lucerne.

Omar a réalisé des séries de concerts et des projets artistiques, il est de plus actif pour la communauté LGBT, par exemple pour le festival de film «Queersicht». Comme artiste il a exposé entre autres à la Kunsthalle Bâle, au Aargauer Kunsthaus, au Musée Sprengel Hanovre et il a reçu plusieurs bourses.

Les langues maternelles d’Omar sont l’allemand et l’italien. Nous sommes donc très heureux de pouvoir maintenant mieux communiquer avec nos membres du Tessin

Selon ses propres termes :
Pour une société pluraliste, l’acceptation complète des personnes trans*, accompagnée du respect de leurs droits de l’homme, est absolument nécessaire. La diversité des genres, des orientations sexuelles et des façons de vivre ensemble doit être évidentes. Notamment, la population doit être informée et sensibilisée au sujet de la discrimination et de la violence en rapport avec les personnes trans*. J’aimerais m’engager pour ces objectifs chez TGNS à l’avenir.

Le comité TGNS souhaite une chaleureuse bienvenue à Omar Blangiardi et se réjouit de la bonne collaboration !

Protection contre la violence aussi pour les personnes trans

(Berne, 31 Mai 2017)  Aujourd’hui le Conseil National s’est clairement prononcé pour la ratification de l’accord du Conseil de l’Europe de prévention et de lutte contre la violence envers les femmes et la violence domestique. L’adhésion à cette dite convention d’Istanbul est aussi en Suisse un pas important pour les personnes trans. Car la convention est par son article 4(3) explicitement aussi applicable à la violence pour des raisons «d’identité de genre». Transgender Network Switzerland (TGNS) en conséquence se réjouie de cette décision du Conseil National.

La convention d’Istanbul énumère les obligations comportementales des états pour lutter contre la violence domestique et spécifique au genre et d’offrir aux victimes une protection adéquate. Entre autres, des mesures doivent être envisagées dans les domaines de la prévention, la prise en charge et l’aide, la protection juridique et les procédures civiles et pénales. Pour pouvoir vraiment assumer ses obligations aussi envers les personnes trans, la Suisse a pourtant encore besoin d’une préparation considérable.

Afin que la convention puisse déployer ses effets et que les personnes trans soient moins exposées à la violence ainsi que comme victimes elles reçoivent un soutien adéquate et une protection juridique, toutes les personnes qualifiées impliquées doivent être sensibilisées et formées, depuis la prise en charge et les choix de discussion par la police jusqu’au tribunal, pour savoir comment s’y prendre correctement avec les personnes trans victimes de violence. Ces connaissances manquent encore maintenant dans la plupart des institutions. Souvent les personnes trans ne se tournent pas du tout d’abord vers ces institutions ce qui conduit à cela.
Également les chiffres du nombre de personnes trans victimes de violence manquent. La transphobie comme motif de crime ou de paroles haineuses n’est pas recensée officiellement aujourd’hui en Suisse. Ainsi cette violence spécifique n’est pas visible officiellement.
C’est pourquoi Transgender Network Switzerland prie le Conseil Fédéral et les cantons de prendre les mesures de préparation nécessaires pour qu’avec la ratification de la convention d’Istanbul la Suisse puisse réellement offrir la protection promise à toutes les victimes de violence spécifiquement liées au genre, y compris les personnes trans.

Vers la décision du Conseil National (en allemand, n’existe pas en français)

Vers le texte de la convention d’Istanbul (les deux textes font foi)

en anglais

ou en français

Un reportage de la NZZ

Et un texte de Terre de femmes

Un plein succès! Le premier congrès trans de Romandie

Seulement peu de participants de Romandie venaient au congrès trans suisse. Pour ne pas augmenter encore plus la barrière de röstis par le choix d’une seule langue et du lieu, est né le plan de mettre sur pied un congrès trans de langue française en Romandie.

Le samedi 29 avril 2017 c’était prêt : au Parc Scientifique et Technologique(Y-Parc) à Yverdon s’est ouvert à 8:30 heures la réception du congrès. En gros 25 participants devaient être acceuillis. Par chance nous avions prévu l’enregistrement spontané à ce congrès sur place, et finalement ce sont 45 personnes qui ont participé à ce premier congrès trans en Romandie !

Huit ateliers étaient proposés qui ont tous été suivis par 15 à 20 participants. Le cocktail de sujets s’est révélé comme bien choisi car Uschi et Sharon, qui ont organisé le congrès, ont pu naturellement recourir à l’expérience des 5 années du «grand» congrès. Il a en particulier été intensément discuté dans l’atelier qui s’intéressait à l’assimilation de l’évènement fâcheux d’une manifestation du 360 degrés le 1er avril à Genève auquel, en raison d’un comportement transphobe en est venu à un conflit et à en venir aux mains.

Le bâtiment du congrès offrait à côté de salles de séminaire modernes aussi une grande zone de séjour où des boissons et des croissants étaient offerts gratuitement. L’approvisionnement du diner était laissé à un service de pizzas.

Un des ateliers de l’après-midi, pour profiter de ce jour de printemps chaud, s’est spontanément transféré dehors – une expérience toute particulière !
Les organisateurs et organisatrices avaient avec les 45 participants beaucoup à faire et devaient par-dessus le marché en partie mener elles-mêmes des ateliers ce qui, avec cette « ruée », n’avait pas été prévu dans la préparation.

Le succès nous a donné raison: pendant la discussion finale et aussi dans les questionnaires des participants il y avait une volonté claire pour répéter le congrès trans l’an prochain. Nous avons aussi enregistré les vœux sur les sujets et déjà la thématique du congrès 2018 laissera tomber des sujets importants et, peut-être à moyen terme faudra-il développer un évènement sur deux jours.
Merci beaucoup pour une telle expérience très réussie!

IDAHOT – Où en sont les droits LGBTI en comparaison des européens ?

Ponctuellement lors du IDAHOT[1], ILGA Europe (International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association) publie aujourd’hui le pack pour l’année entière de Rainbow Europe; une vue d’ensemble informative de la situation du droit des personnes LGBTI en Europe.

ILGA répertorie cette année avec cela non seulement le développement des droits LGBTI en Europe, mais aussi fournie concrètement pour la première fois des propositions d’améliorations votés pour les pays correspondants.

Cette parade semble amèrement nécessaire.

Donc, comme le rapport montre plus que clairement, le progrès est certes existant, mais il reste lent et continuellement menaçant. De grandes conquêtes comme en France en Italie et à Malt marquent les gros titres,  mais la vie de l’ensemble de l’Europe montre qu’il n’y a pas de raison de se réjouir rétrospectivement.

L’an dernier la Suisse est descendue de 2% passant de 33 à 31% et s’éloigne drastiquement, après une nette amélioration les années précédentes, des  voisins plus avancés que sont l’Allemagne (54%), l’Autriche (56%) et en tête de tous la France (71%). Pourtant quelques succès ont aussi été enregistrés l’an dernier pour lesquels le TGNS a été partie prenante.

[1]1 Le IDAHOT rappelle le 17 mai la suppression de l’homosexualité de la liste des troubles psychiques de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 1990. Le transgenre est toujours dans le catalogue actuel de classification des maladies comme dérangement mental. Cela devrait probablement être corrigé avec la révision du catalogue des maladies en 2018.

Le rapport loue entre autre pour l’an passé:

  • L’extension de l’adoption des enfants du partenaire inscrit
  • Le refus des recherches qui restreignent durablement la définition du mariage
  • Le débat productif et la réaction de la SRG dans le cas de transphobie par Giacobbo/Müller
  • L’ouverture aux HSH (hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes) aux dons de sang et de cellules souches
  • La création de la Helpline LGBT pour le recensement des crimes dû à la haine

Aussi importants et remportés de haute lutte que soient ces succès, ils n’ont pas pu sauver le classement. A côté des attentes encore vaines sur l’égalité du mariage et le droit d’adoption pour les couples de même sexe, on s’occupe du manque de conditions de transition facilités pour les personnes trans et un droit de protection étendu contre les crimes dû à la haine en raison d’orientation sexuelle et d’identité de genre pour une si basse place sur la liste.

ILGA recommande de développer et d’appliquer des stratégies concrètes pour le changement des mesures de protection contre la discrimination en raison de l’orientation sexuelle, de l’identité de genre et des caractéristiques de genre. En particulier l’attention sera attirée sur le fait qu’il est nécessaire de développer en collaboration avec la communauté trans un plan de protection des droits de l’homme pour la population trans pour l’ensemble de la Suisse.

Nous ne pouvons que nous joindre à ces recommandations! Le TGNS est tout désigné et nous sommes prêts à développer notre part du planning et de l’application de ces conseils importants.

P.S.: à côté de ces informations partagées le IDAHOT de cette année apporte aussi de nombreuses raison de se réjouir: la grâce de  Chelsea Mannings entre en vigueur aujourd’hui pour la fête de ces jours!

Liens:

Vue d’ensemble de la Suisse:
https://rainbow-europe.org/#8663/0/0
Carte Rainbow de l’Europe:
http://www.ilga-europe.org/sites/default/files/Attachments/rainbow_europe_map_2017.pdf
Rapport régional de la Suisse:
http://ilga-europe.org/sites/default/files/2017/switzerland.pdf

Guide du safer sex pour les personnes Trans*

L’association pour la santé sexuelle des femmes qui aiment les femmes les Klamydia’s s’est associée au Checkpoint du canton de Vaud pour élaborer un guide de safer sex à destination des personnes Trans*. Le but est de mettre à disposition de toutes les personnes intéressées un guide synthétique assez complet et accessible.

Le guide contient des informations de base sur la santé sexuelle et aborde notamment les questions suivantes : libido, sensations, infections sexuellement transmissibles, réduction des risques selon les pratiques sexuelles, suivi médical et gynécologique auprès des professionnels de la santé.

Il s’attache à comprendre les spécificités des besoins en santé sexuelle des personnes Trans* et propose des solutions de réduction des risques adaptées à la diversité des génitalités. Pour celles et ceux qui souhaitent approfondir leur connaissances, une liste des ressources est mise à disposition à la fin du guide.

Vous pouvez télécharger le guide à partir de ces liens :

mycheckpoint.ch

Et commander la version papier auprès de :

Les Klamydia’s

Association pour la santé sexuelle

des femmes qui aiment les femmes

www.klamydias.ch

Questionnaire concernant la consultation juridique du TGNS

La consultation juridique du TGNS se réjouit de sa popularité grandissante ! Chaque année elle reçoit de nouvelles demandes et offre des conseils juridiques à de nombreuses personnes trans*, à leurs proches et à des institutions.

Malheureusement ce développement positif a un revers : nous arrivons à la limite de nos capacités, personnelles et organisationnelles. Pour pouvoir préserver la qualité de nos services, nous nous voyons dans l’obligations de prendre des mesures, et notamment réduire l’accès à ces derniers.

Votre avis nous est précieux et nous aimerions vous demander de nous donner votre avis sur la manière de mettre en œuvre ces réductions, et ce en choisissant parmi une liste de critères qui donneraient accès à nos services ceux qui vous paraissent pertinents. Toute proposition supplémentaire est bienvenue. Nous déciderons ensuite quelle réduction sera mise en place.

D’avance merci pour votre participation jusqu’au 31.5.2017 

L’équipe de la consultation juridique.

Etat du projet Trans-Fair

Avec le 5ème atelier en commun avec le Sounding Board qui a eu lieu en février au ORP à la Hardturmstrasse de Zürich, nous avons commencé la phase 2 du projet. Dans cette phase l’équipe du projet s’occupe de la candidature; le recrutement et le placement des personnes trans. La préparation et la planification de cette phase du projet se sont révélées nettement plus complexe et difficiles que la phase 1 dans laquelle nous nous sommes occupés des moyens pour optimaliser le coming-out à la place de travail. Comme un des problèmes principaux pour obtenir un nouvel emploi a été identifié en atelier comme l’amour-propre des candidats et candidates trans, donc faire remarquer l’entrée des candidats et candidates dans les dossiers et avant tout dans les discussions avec un futur employeur. Dans le cadre d’un renforcement de la candidature cela nécessitera une combinaison bien conçue de moyens que nous développerons dans cette phase 2.

Dans un rapport provisoire et une réunion, la direction du projet a informé en mars 2017 en particulier le Bureau fédéral pour l’égalité entre femmes et hommes BFEG sur le Trans-Fair. Le BFEG met à disposition les moyens financiers pour le projet c’est pourquoi une comptabilité séparée pour le Trans-Fair sera instaurée qui corresponde aux standards pour les sociétés de capitaux. L’objet du débat était, à côté de l’état et du déroulement de Trans-Fair, aussi la phase d’application qui suivait immédiatement. Les possibilités pour l’application, dans le sens d’une organisation présente régionalement et compétente sur Ie plan professionnel ont été discutés pour lesquelles les exigences par le BFEG sont concevables. La direction du projet a maintenant les bases pour commencer la planification de la phase d’application.

L’équipe de projet est occupée en parallèle sur le remaniement de beaucoup de connaissances importantes et utiles du 5ème atelier et pour régler les travaux de détail de la 1ère phase du projet. En font partie par exemple l’impression des 4 brochures en langue française et italienne et de la politique Trans* qui ont été développés dans la 1ère phase du projet ainsi que l’optimalisation du contenu et la présentation du site Web du projet Trans-Fair développé entretemps.

L’équipe du projet a développé diverses chose isolées comme la direction du projet de support pour le processus de coming-out sur la place de travail. Aussi longtemps que le projet de développement Trans-Fair fonctionne, nous voulons appliquer déjà maintenant les connaissances du projet pour pouvoir rapidement proposer de l’aide. Trans-Fair était et reste aussi un des sujets les plus importants qui seront proposés au congrès Trans du TGNS ainsi qu’au Congrès Trans Suisse Romandie le 29.04.2017 à Yverdon. Aussi, qui envisage un coming-out sur la place de travail ou un changement de job comme personne trans doit s’annoncer, s’il vous plait, à la direction du projet Trans-Fair : Sharon Zielasek: .