Notre 100ème membre!

C’est avec plaisir que j’ai appris il y a quelque temps que je suis la 100ème membre de TGNS. J’étais sur le chemin de mon deuxième domicile à Berlin quand j’ai appris la nouvelle. Et on m’a demandé d’écrire quelques mots à ce propos… Bon, je vais essayer.

Je m’appelle Florence, j’aurai 59 ans cette année et je vis dans la région de Bâle, dans un appartement communautaire avec mon ex-femme. Ma vie est comparable à celle de la plupart des personnes qui suivent ou ont suivi ce chemin. Le sentiment que quelque chose est différent, et le refouler… Refouler, tout garder pour soi, faire comme si on vivait une vie « normale ». Jusqu’à ce que, de plus en plus, mon corps se rebelle et réclame une solution. Jusqu’à ce que je fasse le pas, à 54 ans. En 2008, j’ai eu mon opération génitale à la clinique universitaire de Bâle. Pour moi tout n’est pas différent maintenant, mais bien mieux. J’apprécie énormément de pouvoir être la personne que j’ai toujours été.

Professionnellement je travaille depuis de nombreuses années dans le domaine public. Je dirige le secrétariat de l’aide sociale d’une commune bâloise. Je suis déjà dans les trois dernières années de mon activité professionnelle… Et c’est très bien comme ça.

Pourquoi me suis-je tournée vers TGNS ? Je suis plus ou moins active politiquement depuis que j’ai 20 ans. J’ai commencé par l’occupation du terrain prévu pour l’implantation de la centrale nucléaire de Kaiseraugst, du POCH (organisations progressistes de Suisse) jusqu’au parti socialiste. En 2009, j’ai créé à Bâle un groupe d’autosupport pour les personnes transidentitaires ; pourtant, l’engagement dans un tel groupe était trop peu « politique » à mes yeux. C’est pourquoi je me suis réjouie de la création de TGNS et, quelque temps plus tard, je me suis décidée à en devenir membre. J’aimerais être plus que membre passive, m’engager dans le travail, les discussions et partager mes réflexions.

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