TGNS s’engage pour que la constitution genevoise, actuellement en cours de révision, mentionne explicitement la discrimination liée à l’ « identité et l’expression de genre » dans son article sur l’égalité de traitement.
Dans la plupart des constitutions cantonales, plusieurs catégories de personnes particulièrement exposées à la discrimination sont énumérées. En Suisse aussi, les personnes transgenres sont fréquemment victimes d’insultes, d’agressions physiques, de mobbing, de licenciement abusif, etc. Souvent, leurs droits fondamentaux sont bafoués par l’Etat lui-même. Or, aucune constitution en vigueur en Suisse ne mentionne explicitement le besoin de protection des personnes transgenres. C’est pourquoi TGNS demande au législateur de les citer spécifiquement comme groupe « à risque », au lieu de se cantonner dans des formulations génériques comme « discriminations liées au genre ou au style de vie ».
Il est temps que la Confédération et les cantons prennent conscience de leur devoir de protection envers les personnes transgenres et édictent des dispositions interdisant de manière claire et précise la discrimination en raison de l’identité et de l’expression de genre, ainsi que la discrimination en raison de l’orientation sexuelle.
C’est dans ce but que TGNS, en collaboration avec d’autres organisations, a adressé une requête à l’assemblée constituante de la République et canton de Genève, lui demandant d’adopter une formulation adéquate. En effet, il n’y a aucune raison que le législateur fasse une différence entre la discrimination liée à l’identité de genre ou à l’orientation sexuelle et celle liée à la religion, à l’âge ou à un handicap.